mardi, 24 septembre 2013
Les sciences du climat
Hausse du niveau des mers, fonte des calottes glaciaires et des glaciers, températures globales des terres et des océans, archives paléo-climatiques font partis des sujets abordés. Les modèles climatiques sont aujourd’hui beaucoup plus sûrs et leurs résultats ont permis d’élaborer quatre scénarios d’évolution du climat pour construire des simulations pour chaque région du monde sur des périodes de dix ans. Le GIEC évalue 9200 études menées dans le monde entier et publiées dans les revues scientifiques. Après le groupe de travail 1 sur les sciences du climat, deux autres rapports sont prévus pour 2014. Le groupe de travail 2 sur la vulnérabilité des activités humaines et leur adaptation au changement climatique rendra son rapport du 25 au 29 mars 2014 à Yokohama au Japon. Le groupe de travail 3 sur les mesures à prendre pour atténuer les impacts du réchauffement climatique rendra son rapport du 7 au 11 avril 2014 à Berlin en Allemagne. Le rapport global de synthèse sera publié fin octobre 2014 à Copenhague au Danemark.
Source : sciencesetavenir.nouvelobs.com
06:00 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, climat, changements climatiques, écologie, energie, températures
mercredi, 14 août 2013
400 ours polaires chassés légalement chaque année
Au printemps, les états réunis à la conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites), ont rejeté la proposition des Etats-Unis et de la Russie d'interdire le commerce international des ours blancs, sous la pression du Canada. Pourtant, une interdiction de ce commerce aurait envoyé un message clair et facilité le contrôle aux frontières, notamment afin de limiter le braconnage, responsable de la mort de deux cents ours l'an dernier. A l'inverse, le refus d'inscrire l'ours polaire à l'annexe I de la Cites va conforter les consommateurs et les chasseurs dans l'idée que l'espèce n'est pas si menacée que cela.
Source : lemonde.fr
06:08 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chasse, ours, commerce, espèces menacées, arctique, changements climatiques
vendredi, 02 août 2013
Comment lire les cartes des températures
Les 2 cartes des températures du mois de mai 2013 sont différentes. La quasi-totalité de la première est de couleur rouge, suggérant des températures supérieures à la moyenne, tandis que sur la seconde les portions de territoire coloriées en bleu sont plus étendues, signe au contraire, de températures inférieures à la moyenne. La seconde carte représente les écarts de température à une "moyenne climatologique", établie par convention sur trente ans. En l'occurrence, entre 1981 et 2010. Quant à la première, elle procède à un autre type de classement. Les températures sur l'ensemble de la période d'observation (soit 133 ans de mesures) ont été classées dans trois grandes "cases" de même taille. Les chaudes (du 1er au 44ème rang), les normales (du 45ème au 89ème rang), les froides (du 90ème au 133ème rang). La première grande "case" a ensuite été subdivisée en trois cases plus petites. La première ("Record warmest"), lorsque la température relevée est la plus haute jamais enregistrée dans une zone donnée) ; la deuxième ("Much warmer than average") lorsque la température se classe du 2ème au 13ème rang ; la troisième ("Warmer than average") lorsque la température est comprise entre le 14ème et le 44ème rang. La grande "case" regroupant les températures froides a, de même, été subdivisée en trois sous-catégories ("Record coldest", "Much colder than average", "Colder than average").
Les deux présentations sont donc différentes, bien que les données de températures utilisées, celles de mai 2013, soient identiques. La première décrit le changement climatique en cours, dans une perspective historique plus large que les seules trois dernières décennies. On comprend ainsi, par exemple, pourquoi les Philippines arborent un rouge sombre sur la première carte et un rose clair sur la seconde. Le rouge sombre de la première signifie qu'aucun mois de mai n'a été plus chaud que mai 2013, sur l'archipel philippin, depuis le début des observations. Le rose clair de la seconde signifie que les températures de mai 2013 n'y ont été supérieures que d'environ 1,5°C à la moyenne des mois de mai des trente dernières années.
Source : ecologie.blog.lemonde.fr
06:07 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : météo, températures, mai, réchauffement climatique, changements climatiques
samedi, 15 juin 2013
Murs anti-crue amovibles pour protéger NY
Certains murs anti-crues pourraient s'élever jusqu'à 6 mètres de haut
Le maire a indiqué que d'ici 2050, 800 000 New-Yorkais vivront dans des zones inondables, qui couvriront le quart de la ville. Les scientifiques estiment que les eaux pourraient monter de 10 à 20 cm d'ici 2020, et de 30 à 50 cm d'ici 2050. Ainsi, certaines zones de New York seraient régulièrement inondées, rien que par la marée. "Sandy a coûté 19 milliards (...) mais une tempête similaire en 2050 pourrait coûter 90 milliards de dollars", a indiqué le maire de New York.<./br>
Source : franceinfo.fr
05:49 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : changements climatiques, océans, amérique, usa, tempête, dune
vendredi, 14 juin 2013
De grands glaciers s'écoulaient des vallées alpines
Les chercheurs de l'Ifremer et du CEREGE ont analysé la provenance géographique ainsi que l'âge des sédiments amenés par les fleuves qui alimentaient la mer Noire ces 25 000 dernières années. Les résultats de cette étude permettent d'une part, d'expliquer l'élévation brutale du niveau de la mer Noire de 100 mètres en l'espace de 1 500 ans. Ces pulses d'eau de fonte ont contribué à l'inondation de 100 000 km2n de terres provoquant un recul du trait de côte d'environ 100 m par an. D'autre part, ils indiquent que la disparition d'une calotte de glace n'est pas un phénomène linéaire et n'est pas uniquement due à la fonte superficielle. Ponctuellement, la calotte glacière peut s'effondrer en déversant d'énormes quantités de glace, ce qui accélère drastiquement sa disparition. C'est une réelle avancée dans la compréhension de la dynamique de retrait des calottes passées et actuelles.
Source : notre-planete.info
05:44 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : changements climatiques, réchauffement climatique, glaciers, glaciation, europe, climat, ifremer, sciences
vendredi, 17 mai 2013
Les arbres vont transpirer davantage
Les aérosols émis dans l’atmosphère ne participent pas tous au réchauffement climatique. En effet, des particules en suspension dans l’air peuvent directement réfléchir la lumière solaire ou favoriser la formation de nuages. L’érosion éolienne et les volcans apportent à eux deux d’impressionnantes quantités de particules en suspension chaque année, tout comme les végétaux. En effet, les arbres émettent des composés organiques volatils ou COV lorsqu’ils ont chauds ou qu’ils sont stressés. Or, ces émissions biogéniques (isoprène, terpène, etc.) peuvent s’oxyder dans l’atmosphère, puis agglomérer d’autres aérosols. Ces particules de plus grande taille peuvent alors réfléchir la lumière solaire, ou servir de substrat pour la formation d’une goutte d’eau.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site futura-sciences.com
05:28 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arbres, effet de serre, changements climatiques, atmosphère, environnement, réchauffement climatique
mardi, 23 avril 2013
Le niveau des océans s’élève de 1,8mm chaque année
Taikan Oki, hydrologue à l'Université de Tokyo et un des auteurs de cette étude, ne s'attendait pas à ce que l'extraction par l'homme des eaux souterraines ait une telle importance et expliquerait le déficit entre la montée du niveau des mers observée et ce qui a été comptabilisé par la dilatation thermique de l'eau et la fonte des glaces. L'épuisement des réserves d'eaux souterraines a plus que doublé au cours des dernières décennies en raison de la croissance démographique et l'augmentation de la demande sur les réservoirs d'eaux souterraines pour l'eau potable et l'irrigation des terres agricoles. La plupart de l'eau pompée à partir des fosses profondes ne se renouvelle pas, elle s'évapore dans l'air ou ruisselle vers les rivières. Les réservoirs artificiels, tels que le barrage Hoover sur le fleuve Colorado et le barrage des Trois Gorges sur le fleuve Yangtze en Chine, ont l'effet contraire, la retenue de l'eau qui, autrement, se jetterait dans la mer. Les scientifiques ont émis l'hypothèse que les effets s'annuleraient, mais cette étude et d'autres récentes ont montré que l'épuisement des eaux souterraines a un effet net plus important.
Source : nature.com
05:55 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : océans, eau potable, planète, consommation, irrigation, arrosage, changements climatiques
lundi, 22 avril 2013
PlanetSolar DeepWater
L’expédition PlanetSolar DeepWater explora les processus océaniques interagissant avec l’atmosphère en effectuant des mesures dans l’eau et dans l’air sur plus de 8000 km le long du Gulf Stream. Ce courant océanique contribue à véhiculer la chaleur des tropiques jusqu’aux régions polaires dans l’Atlantique Nord, fonction qui lui vaut d’être l’un des plus importants régulateurs du climat européen et nord-américain. Lors de cette expédition, une attention particulière sera portée aux vortex océaniques, des tourbillons qui véhiculent de grandes quantités d’énergie, ainsi qu’aux zones de formation d’eaux profondes, des lieux stratégiques où les eaux de surface plongent vers les grands fonds marins, contribuant à alimenter ce que l’on appelle communément le « tapis roulant océanique » – un courant global en trois dimensions qui relie tous les bassins océaniques de la planète.
On peut suivre l'expédition sur le site planetsolar.org
06:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sciences, changements climatiques, océans, solaire, expédition, expériences
lundi, 15 avril 2013
Quel avenir pour le vin de Bordeaux en 2050 ?
En observant 4 modèles scientifiques différents concernant le réchauffement climatique, selon la version la plus optimiste, la baisse de surface de terres favorables ne serait que de 39 % en Europe, le pire scénario fait état d'une chute de 86 % et selon la version médiane, cette surface va se réduire de 68 % en 2050. Les terroirs du Chili, de Californie, d'Australie et des régions d'Europe méridionale vont être les plus touchés par ces changements. A l'inverse, l'Europe du nord, le nord des Etats-Unis ou la Nouvelle-Zélande pourraient devenir d'importants producteurs de vin. Les viticulteurs des régions traditionnelles pourront tenter de ralentir le processus en plantant des vignes plus en altitude, en cultivant des cépages plus résistants ou en recourant à des méthodes d'arrosage. "D'ici une vingtaine d'années l'industrie viticole sera très différente d'aujourd'hui en terme de répartition géographique et de techniques d'élaboration des vins", avance M. Hannah, principal auteur de l'étude. Mais les chutes de précipitations et les éventuelles périodes de sécheresse seront vraisemblablement trop importantes pour continuer à cultiver de la vigne dans bon nombre de ces régions traditionnelles.
Source : lemonde.fr
06:18 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vins, viticulture, changements climatiques, bordeaux, vigne, écosystème
jeudi, 04 avril 2013
La diversité génétique augmente les capacités d'adaptation
Le thym présente une grande diversité chimique. Pour la seule espèce de Thymus vulgaris, le thym des garrigues, on ne compte pas moins de six essences, caractérisées par six monoterpènes stockées dans de petites glandes situées à la surface des feuilles, ces molécules issues du métabolisme de la plante lui donnent son odeur et produisent les huiles essentielles. Deux sont dites phénoliques et sont associées aux plantes peu résistantes aux gels hivernaux mais bien adaptée aux sols rocailleux et très secs durant l’été, quatre autres sont de type non-phénolique et se retrouvent dans les zones les plus froides l’hiver. Suite à une campagne de collecte, on a constaté que les phénoliques ont gagné du terrain sur les non phénoliques et sont désormais majoritaires. Les relevés de températures de ces quarante dernières années montrent que les extrêmes enregistrés dans les zones les plus froides sont moins bas aujourd’hui. Le thym de type phénolique, moins résistant aux grands froids, a donc commencé à migrer vers les zones non phénoliques, sans que la distribution globale de l’espèce ait changé. Que cette adaptation se soit faite en l’espace de 40 ans, et au sein d’un espace d’à peine quelques dizaines de kilomètres carrés, étonne les chercheurs.
Source : cnrs.fr
19:32 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : thym, espèces, sciences, changements climatiques, gênes
jeudi, 21 mars 2013
La fin du marché du carbone ? Prise de position
Il existe 3 principaux mécanismes économiques pour limiter les émissions de CO2 : la fiscalité, la réglementation et le système d'échange de quotas d'émissions. La fiscalité (taxe carbone) et le système d'échange de quotas d'émissions ont l'avantage d'influencer le comportement des acteurs économiques qui ont le choix d'agir ou de payer. Par contre, ces mécanismes ont l'inconvénient de peser sur le pouvoir d'achat des ménages et la compétitivité des entreprises. En théorie, une tonne de CO2 qui coûte 30 € à celui qui l'émet incite ce dernier à agir pour l'éviter. Mais à 5 €, prix actuel du quota d'émission, l'incitation est trop faible pour engager la société dans une transition énergétique. Sur ce point, l'association GERES reconnaît que le système ne fonctionne pas. des ajustements sont à prévoir.
Les ONG de développement comme le GERES font face à un fléchissement tendanciel des financements institutionnels. La finance carbone fait partie des opportunités de financements. Grâce au projet de diffusion de cuiseurs améliorés menés au Cambodge depuis 1997, le GERES a permis à plus de 360 000 ménages, soit plus d'1,5 million de personnes de réduire leur consommation de charbon et par conséquent leur précarité énergétique. Le renforcement de la filière économique locale, clef de voûte du projet, a également eu un impact très positif. Ces résultats ont été atteints grâce à la finance carbone. Pour le GERES, la finance carbone n'est pas une finalité. C'est un moyen pour qu'un maximum de personnes bénéficie de solutions énergétiques éprouvées.
06:35 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, europe, carbone, changements climatiques, développement durable, biodiversité, gaz à effets de serre, co2
mardi, 19 mars 2013
La fonte des calottes glaciaires et l’élévation des mers
En combinant les données de trois méthodes satellitaires indépendantes utilisant l’altimétrie, l’interférométrie et la gravimétrie, les chercheurs ont pu montrer qu’entre 1992 et 2011, la fonte des calottes polaires a participé à une hausse du niveau des mers de 11,1 mm, soit environ 20 % de la hausse totale, les 80 % restants étant assurés par la dilatation thermique des océans. La fonte de la calotte du Groenland participe aux 2/3 de cette augmentation. Elle perd ainsi près de 152 gigatonnes de glace en moyenne chaque année.
Source : universcience.fr
05:34 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : antarctique, arctique, océans, changements climatiques, groenland, sciences
lundi, 11 mars 2013
Mettre fin au marché du carbone européen
Après sept ans d’échecs, les déclarations de l’Union Européenne (UE) sur sa capacité à ‘corriger’ le Système Communautaire d’Echange de Quotas d’Emission (SCEQE), le marché du carbone européen, totalement défaillant, n’ont plus aucune crédibilité. Nous pensons que le marché du carbone européen doit être supprimé avant 2020 pour laisser place à des mesures en faveur du climat qui fonctionnent.
Le marché du carbone européen, politique phare de l’UE face au changement climatique, a été mis en place en 2005 et a donné lieu au plus grand marché de carbone du monde. Ce marché inclut des systèmes ‘de quotas et d’échanges’ et de ‘compensation’ qui permettent aux participants d’acheter et de vendre des permis d’émissions ainsi que des crédits de compensation carbone afin de respecter leurs objectifs de réduction d’émissions ou bien simplement de tirer profit du marché. L’idée est de rendre rentable la réduction des émissions de gaz à effet de serre industrielles d’une en créant des incitations pour des innovations favorables au climat afin d’orienter ainsi l’industrie sur une trajectoire faible en carbone.
Mais ce dispositif a échoué. L’obsession de l’UE sur ‘le prix’ comme vecteur de changement ne l’a pas seulement enfermée dans un système économique dépendant des industries extractives polluantes – avec une augmentation rapide des émissions liées aux combustibles fossiles en 2010 et 2011. Cet échec est également voué à s’étendre plus largement dans la mesure où le marché carbone européen est utilisé comme modèle pour d’autres marchés de ce type dans des pays comme le Brésil et l’Australie et comme modèle pour des marchés portant sur les ‘services écosystémiques’ liés à la biodiversité, l’eau et les sols.
Pour lire la suite de cette déclaration commune des 110 organisations : scrap-the-euets.makenoise.org
05:45 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, europe, carbone, changements climatiques, développement durable, biodiversité, gaz à effets de serre, co2
vendredi, 08 mars 2013
Le changement climatique influence l'histoire
Les chercheurs ont trouvés des arbres, morts mais bien conservés par le climat sec et froid, qui poussaient au XIIIe siècle non loin de Karakorum, la capitale de Genghis. Leurs cernes de croissance fournissent une indication annuelle du climat pendant toute leur vie. Plus les cernes sont larges, plus celui-ci était clément. Or, au cours des mille dernières années, jamais ils ne sont si larges qu’entre 1208 et 1231. Autrement dit, pendant presque tout le règne de Genghis Khan, les hauts-plateaux mongols ont connu une période particulièrement humide et chaude, durant laquelle l’herbe devait être particulièrement abondante dans les prairies. Avec cette nourriture abondante, les troupeaux de chevaux sauvages se sont alors multipliés. On sait que les chevaux étaient l’arme ultime de l’armée mongole et de ses archers.
Source : labosvj.fr
05:22 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : changements climatiques, environnement, asie, histoire, herbages
lundi, 04 février 2013
Le proxy le plus utilisé, les cernes des arbres
Pour identifier les variations naturelles du climat on a besoin de longues séries de données de températures et de précipitations remontant à plusieurs siècles. On peut utiliser des mesures climatiques indirectes, appelées proxies, qui contiennent un enregistrement du climat passé. Le proxy le plus connu et le plus utilisé, du fait de son caractère annuel, est “les cernes d’arbres”. Cependant, si ces derniers contiennent effectivement des enregistrements du climat passé, ils contiennent également des facteurs non-climatiques importants qu’il est difficile de différencier.
Il est possible à l’aide de traitements statistiques de reconstruire les températures et précipitations du passé. L’hypothèse la plus courante est qu’il existe un signal, dû à un facteur climatique, commun aux séries de cernes d’arbres mesurées sur un même site. Il s’agit donc de faire la différence à partir d’un jeu de données entre ce qui est propre à chaque série et ce qui leur est commun. Plusieurs méthodes statistiques ont été développées pour cela. Elles permettent dans certaines régions d’exhiber un signal environnemental qu’il est possible de relier à des évolutions climatiques. Les évolutions climatiques actuellement observées sont alors comparées à celles qui ont eu lieu dans le passé ce qui permet de mettre en évidence leur caractère éventuellement exceptionnel.
Source : mpt2013.fr
05:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arbres, bois, réchauffement climatique, changements climatiques, climat
jeudi, 24 janvier 2013
Voir les changements climatiques sur sa ville
La carte colorée qui s'affiche montre le gain ou la perte de degré par rapport à la période de référence (1951-1980). Six cartes différentes peuvent être chargées, permettant de couvrir la période entre 1893 et 2013.
Source : quoi.info
06:47 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : changements climatiques, réchauffement climatique, bordeaux, climat
jeudi, 17 janvier 2013
Vont-ils disparaître, ou au contraire proliférer ?
La thermorégulation bien particulière des reptiles les rend très sensibles aux variations climatiques. Dans le contexte actuel d’un réchauffement climatique rapide, la question du devenir des serpents se pose. Comment s’adapteront-ils au réchauffement ? Vont-ils disparaître, ou au contraire proliférer ? Augmenter la température serait bénéfique pour les couleuvres obscures, mais d’autres paramètres sont à prendre en compte pour évaluer l’évolution du reptile. Les couleuvres obscures sont d'importants prédateurs des nids d'oiseaux. En devenant nocturnes, les couleuvres disposeraient d’une nourriture abondante. La nuit, les oiseaux femelles couvent leurs œufs et leurs oisillons dans les nids. Si le serpent attaque durant la nuit, les oiseaux femelles peuvent être pris au dépourvu. En journée, les volatiles sont rarement capturés, mais de nuit, ils ne voient pas arriver le serpent.
Source : futura-sciences.com
06:30 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : changements climatiques, animaux, oiseaux
lundi, 14 janvier 2013
Deuxième climat le plus humide
Les changements des températures à la surface de la mer, la fonte de la mer de glace en Arctique et l’augmentation des températures mondiales pourraient influencer les régimes de précipitations de la Grande-Bretagne, mais davantage de recherches sont nécessaires pour déterminer le rôle que jouent ces éléments, d’après le Met Office.
Une atmosphère plus chaude peut retenir davantage d’humidité, faisant augmenter en conséquence les précipitations. Il y a eu une augmentation d’environ 0,7°C des températures mondiales depuis l’époque préindustrielle. Cela équivaut à une augmentation d’environ 4% de l’humidité dans l’atmosphère, d’après ce qu’a indiqué le Met Office
Le Met Office prévoyait en Décembre que 2013 serait l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées au niveau mondial, les températures mondiales devant augmenter de 0,57°C par rapport à la moyenne sur le long terme de 14°C.
Source : actualites-news-environnement.com
06:15 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : climat, changements climatiques, pluie, météo
mercredi, 19 décembre 2012
Sauvons les grands arbres
Le chêne de Tronjoly, à Bulat-Pestivien en France, âgé d'environ 1700 ans © Michel Lefranq, Wikipédia
Dans un rapport publié dans Science, des scientifiques signalent une alarmante accélération du taux de mortalité des grands arbres de 100 à 300 ans au cours du siècle dernier. Selon David Lindenmayer, premier auteur du rapport, ce déclin a été observé dans les forêts suédoises et confirmé par une étude de 30 ans sur les Eucalyptus d'Australie. Les vieux arbres disparaissent en masse dans les feux de forêt mais le taux de mortalité reste 10 fois plus important que la normale, les années sans feux. Ces observations s’étendent au monde entier. Ce déclin est dû aux défrichage, pratiques agricoles, feux de forêt, exploitation forestière, utilisation du bois, attaques d'insectes, changements climatiques.
Un appel est lancé par la communauté scientifique, il y a urgence dans le monde entier à sauver les grands arbres. Il faut enquêter pour évaluer l'ampleur de la perte des grands arbres, et identifier les domaines où ils ont une meilleure chance de survie.
Source : futura-sciences.com
05:46 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, changements climatiques, foret, bois, sciences, arbres, écosystème, biodiversité
mercredi, 12 décembre 2012
La survie du propocole
Le Climate Action Tracker, outil créé par les chercheurs du Potsdam Institute for Climate, qui traduit le cumul des engagements en élévation de la température moyenne global d'ici à la fin du siècle n'a pas marqué de progrès au cours de la négociation. Selon les chercheurs, cette deuxième période d'engagement est un pas très important pour la continuité, en particulier pour le système de comptabilité des émissions de GES et le mécanisme de développement propre, mais elle n'aura que très peu d'impact sur les émissions d'ici 2020. En cause, un nombre de participants et des engagements trop faibles.
Pour en savoir plus sur cet accord, on peut lire l'article publié sur le site actu-environnement.com
05:52 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaz à effets de serre, changements climatiques, environnement, sciences, planète